Orientation du secteur aéronautique
Le secteur aéronautique rejette 150 Mt de CO2 chaque année. De plus, des oxydes d’azote sont également rejetés et ils sont 300 fois plus puissants que le CO2.
Le secteur est responsable de 3 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
Les innovations technologiques dans ce secteur sont nombreuses et les enjeux sont principalement orientés vers la capacité de stockage de l’hydrogène dans les aéronefs.
L’hydrogène stocké sous forme liquide est étudié pour ce type d’applications.
Le E-kérosène
Le E-Kérosène, produit à partir d’hydrogène vert et de CO2 capté auprès des Industries émettrices a un avenir prometteur dans l’aviation puisque les besoins européens en e-fuels pour l'aérien sont estimés à 30 millions de tonnes et 400 millions de tonnes au niveau mondial à l’horizon 2050.
Des applications de forte puissance
De nombreux véhicules terrestres sont sollicités dans les enceintes des aéroports, sur le tarmac ou encore aux alentours des zones aéroportuaires.
De plus, les GPU (Ground Power Unit) qui assurent l’alimentation électrique des aéronefs au sol, conformément aux préconisations des constructeurs d’aéronefs et normes en vigueur, se doivent également réduire leur empreinte carbone.
Engins sur le Tarmak
On retrouve aussi divers types d’engins comme les véhicules de sécurité, les pushback qui servent à positionner les avions avant le décollage, les services de catering qui livrent la nourriture à bord, les loaders qui servent à décharger les bagages, les camions d’avitaillement en kérosène, les tracteurs de remorquage et bien d’autres.
L'avitaillement in situ
De plus, l’activité aéroportuaire nécessite d’avoir à disposition des navettes, des bus ou encore des taxis qui gravitent à toute heure dans les alentours.
Au-delà des systèmes hydrogène embarqués à bord des véhicules terrestres et aériens, un site qui souhaite accueillir de la mobilité hydrogène doit pouvoir répondre aux besoins de production, stockage et distribution directement in situ.
Il faut alors envisager l’implantation d’une station de production d’hydrogène par électrolyse, ainsi qu’une station de distribution sur site.